Inertie sèche ou fluide : quelle composition pour quels besoins ?
Un radiateur à inertie sèche se caractérise par la composition de son cœur de chauffe en matériau réfractaire, c’est-à-dire résistant à la chaleur. Il peut s’agir d’un métal (fonte ou aluminium) ou d’une roche (brique céramique, granit, marbre, voire pierre volcanique). Si les roches sont très réputées pour leur performance, le métal l’est un peu moins. En effet, les premières disposent d’une plus grande capacité d’absorption de la chaleur, ce qui leur permet de la restituer pendant plus longtemps, vous autorisant ainsi à déclencher votre radiateur moins souvent.
Un radiateur à inertie fluide et non sèche est, quant à lui, doté d’un fluide caloporteur comme vecteur de transmission de la chaleur. Il peut s’agir d’eau éventuellement glycolée ou d’huile végétale ou minérale. Ce liquide, dans lequel est plongée la résistance de l’appareil, tourne alors en circuit fermé pour émettre sa chaleur. Les effets ressentis avec ce modèle de radiateur se rapprochent de ceux procurés par un chauffage central.