Quelles solutions pour faire face à la précarité énergétique ?

On a parfois tendance à penser que seules les personnes vivant dans les pays en voie de développement rencontrent des difficultés pour se chauffer ou éclairer leur logement. Pourtant, d’après l’Observatoire national de la précarité énergétique (ONPE), la précarité énergétique affecte près de 7 millions de foyers en France, soit environ 15 millions de personnes. Un chiffre à peine croyable dans un pays où l’on parle de photovoltaïque, d’éoliennes, d’énergie marémotrice et de géothermie.
 

Ce concept relativement récent cache, en réalité, un problème qui existe depuis la nuit des temps : la difficulté pour l’homme de satisfaire ses besoins en énergie. L’éradication de la précarité énergétique passe avant tout par une prise de conscience réelle du problème, une sensibilisation du grand public et une politique énergétique efficace.

 

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Qu’entend-on par précarité énergétique ?

Si vous redoutez chaque mois l’arrivée de votre facture de gaz ou d’électricité, que vous ne parvenez pas à joindre les deux bouts et que vous êtes constamment sous la menace d’une coupure de courant, vous êtes en situation de précarité énergétique. En 2009, une définition établie par un groupe de travail a été introduite dans la loi Besson du 31 mai 1990 relative au droit au logement : « Est en situation de précarité énergétique au titre de la présente loi une personne qui éprouve dans son logement des difficultés particulières à disposer de la fourniture d’énergie nécessaire à la satisfaction de ses besoins élémentaires en raison de l’inadaptation de ses ressources ou de ses conditions d’habitat. » Ce concept inventé par les Britanniques il y a une vingtaine d’années désigne, pour résumer, l’ensemble des difficultés rencontrées pour utiliser chez soi les différentes ressources énergétiques dont le pays dispose, qu’il s’agisse d’énergie fossile ou d’énergies renouvelables.


En pratique, le seuil de précarité est fixé à 8 % des revenus, ce qui signifie qu’un ménage est considéré comme étant en situation de précarité énergétique dès lors qu’il consacre plus de 8 % de ses revenus aux dépenses en énergie de son logement. Jusqu’à l’an dernier, le seuil était fixé à 10 % des revenus.

 

Le cercle vicieux de la précarité énergétique

La précarité énergétique est en réalité un double problème. En effet, les personnes concernées vivent généralement dans un logement précaire où la qualité et la sécurité des installations (prises de courant, chaudière…) laissent à désirer. Trop vieilles et mal entretenues, ces installations entraînent une surconsommation des appareils ou du chauffage. Les personnes victimes de précarité énergétique entrent alors dans un cercle vicieux duquel il est difficile de sortir. Elles ne peuvent pas payer leur facture ni améliorer leurs équipements ou investir dans les énergies renouvelables pour réaliser des économies. Le montant de leur dû s’élève, elles ont encore plus de mal à payer leur fournisseur, et ainsi de suite. En somme, quand on entre dans une situation de précarité énergétique, il est très difficile d’en sortir.
 

Selon l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie, la facture des ménages les plus pauvres est 2,5 fois supérieure à celle des ménages les plus riches. Et pour cause, tandis que les plus aisés installent des panneaux solaires, des éoliennes ou un puits canadien, les plus démunis économisent pour faire réparer leur vieille chaudière, qui consomme beaucoup d’énergie, mais qu’ils n’ont pas les moyens de remplacer.
 

Bon à savoir : Une étude datant de 2008 révèle que les ménages aisés consacrent en moyenne 6 % de leurs revenus aux dépenses énergétiques, contre 15 % pour les plus modestes.

 

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Que fait le gouvernement pour lutter contre la précarité énergétique ?

En France, la précarité énergétique est combattue de plusieurs façons depuis plus de 30 ans. Le Fonds de Solidarité pour le Logement (FSL) a été créé pour aider financièrement les personnes qui présentent des difficultés à l’heure de payer leur facture d’énergie, leur premier loyer, leur assurance logement ou leur dépôt de garantie. Pour en bénéficier, il suffit de s’adresser à la CAF ou aux services de son département.
 

Il existe également des tarifs spéciaux pour l’électricité et le gaz, inférieurs aux tarifs en vigueur, appliqués aux personnes victimes de précarité énergétique. Créés respectivement en 2004 et 2008, ils portent le nom de tarif de première nécessité pour l’électricité (TPN) et tarif spécial de solidarité pour le gaz (TSS).
 

D’autres mesures devraient être prochainement mises en place sur la base des recommandations de l’ADEME incluses dans son rapport d’audit sur les tarifs sociaux de l’énergie. Cette mission d’audit lui avait été confiée par l’État en juin 2013. Les conclusions serviront à apporter les améliorations nécessaires en vue de répondre aux enjeux de la transition énergétique.

 

Prévention et sensibilisation

Le gouvernement a par ailleurs mis en place ces dernières années une batterie de dispositifs à visée préventive afin d’éviter que les ménages modestes ne tombent dans la précarité énergétique. Le programme « Habiter Mieux » est l’un des fers de lance de la politique actuelle. Entre 2010 et 2017, il prévoyait la rénovation de 300 000 logements avec un gain supérieur à 25 %. La moyenne constatée a été de 38 %.

 

D’autres initiatives similaires ont été lancées ces dernières années pour lutter contre la précarité énergétique, notamment « J’éco-rénove, j’économise » (avec un objectif de 500 000 rénovations par an) et le programme d’action sur le parc de logements sociaux (800 000 habitations en 8 ans). La prévention repose également sur la formation des travailleurs sociaux, afin qu’ils puissent acquérir toutes les compétences requises pour la recherche de la performance énergétique.

 

Aussi, depuis 2018, le dispositif « chèque énergie », instauré par la loi sur la transition énergétique votée en 2015, a été mis en place. Il s’adresse à 3,6 millions de ménages français (avec un montant allant de 48 à 227 euros) pour les aider à payer leurs factures ou à réaliser des travaux de rénovation énergétique. En 2019, le « chèque énergie » devrait concerner 5,8 millions de ménages et être augmenté de 50 euros pour lutter toujours plus contre la précarité énergétique.

 

Sur le plan préventif, les services locaux d’intervention pour la maîtrise de l’énergie (SLIME) jouent également un rôle important à échelle locale. Leur mission consiste à identifier les ménages en risque de précarité énergétique afin de les conseiller et de les aider à réaliser un pré-diagnostic.

 

Les appels à projets, une belle façon de mobiliser tous les acteurs

Très en vogue dans le domaine de l’économie sociale et solidaire (ESS), les appels à projets constituent une façon très intéressante de mobiliser les particuliers, les entreprises, les administrations publiques et les organismes d’intérêt général pour contrer la précarité énergétique.
 

En à peine dix ans, l’ADEME a lancé plusieurs appels à projets en partenariat avec le Puca et l’Anah dans le cadre du programme national de recherche et d’expérimentation sur l’énergie dans les bâtiments (PREBAT). De la concession de microcrédits à la création de fonds sociaux, ces initiatives soutiennent les projets innovants permettant de résoudre les problèmes liés à la précarité énergétique.
 

Vous souhaitez vous aussi améliorer la performance énergétique de votre maison ? TotalEnergies vous aide à mieux comprendre votre facture.

 

Miser sur la bonne offre

Pour vous donner toujours plus de chance au quotidien d’échapper à la précarité énergétique, misez sur les offres d’électricité et de gaz de TotalEnergies, qui vous propose des tarifs inférieurs à ceux fixés par l’État.

 

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Précarité énergétique : tableau récapitulatif

SujetsInformations Importantes
Définition de la Précarité ÉnergétiqueLa précarité énergétique concerne les personnes qui ont des difficultés à payer leurs factures d'énergie, souvent dues à des logements précaires avec des installations inefficaces. En France, elle affecte environ 7 millions de foyers. Le seuil de précarité énergétique est fixé à 8% des revenus.
Le Cercle Vicieux de la PrécaritéLes ménages en précarité énergétique ont souvent des équipements vieillissants et consommateurs d'énergie, ce qui augmente leurs dépenses. La difficulté à payer ces factures entraîne une incapacité à améliorer ou à remplacer ces équipements, aggravant la situation.
Mesures GouvernementalesLe gouvernement français lutte contre la précarité énergétique à travers :
- le Fonds de Solidarité pour le Logement (FSL),
- des tarifs spéciaux pour l'électricité et le gaz (TPN et TSS),
- des programmes comme « Habiter Mieux » et « J’éco-rénove, j’économise ».
Depuis 2018, le « chèque énergie » aide les ménages à payer leurs factures ou à réaliser des travaux de rénovation énergétique.
Prévention et SensibilisationLa prévention contre la précarité énergétique repose sur :
- la formation des travailleurs sociaux,
- l'identification des ménages à risque par les SLIME,
- des appels à projets pour mobiliser les différents acteurs (particuliers, entreprises, administrations) dans la lutte contre ce problème.
Solutions PratiquesPour éviter la précarité énergétique, il est recommandé de choisir des offres d'énergie compétitives et de s'informer sur les aides et les programmes disponibles. TotalEnergies propose des offres d’électricité et de gaz à des tarifs inférieurs à ceux de l’État pour aider les ménages à réduire leur facture énergétique.

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