Les économies d'énergie et le développement des énergies renouvelables ne suffisent pas à répondre à la fragilité de l'alimentation électrique en Bretagne. C'est pourquoi, le volet de sécurisation de l'approvisionnement prévoit l'augmentation de la capacité de production avec l'implantation d'une unité de production électrique (à cycle combiné au gaz naturel) au nord-ouest de la Bretagne.
L'Etat et la Région ont ainsi lancé un appel d'offres public en juin 2011, pour la construction d'une centrale à cycle combiné gaz. Il a abouti en février 2012 au choix de la Compagnie Électrique de Bretagne (qui reGroupe TotalEnergies et Siemens) pour l'implantation d'une centrale à cycle combiné au gaz naturel à Landivisiau.
La centrale s’appuie sur la technologie du cycle combiné, qui allie une turbine à gaz et une turbine à vapeur pour de meilleures performances et des rendements très supérieurs aux autres technologies thermiques.
Landivisiau : le projet de cycle combiné gaz de TotalEnergies
La Compagnie Electrique de Bretagne qui reGroupe TotalEnergies-Siemens a débuté le chantier pour la construction d’une centrale à cycle combiné au gaz naturel, à Landivisiau en Bretagne. Retour sur ce projet, inscrit dans le Pacte Electrique Breton.
Pourquoi construire une centrale en Bretagne ?
Historiquement, la Bretagne ne produit quentre 10 et 15% de l'électricité qu'elle consomme. En cas de pics de consommation sur le réseau électrique (demande importante comme par exemple en période de grand froid), la région est donc particulièrement vulnérable et dépendante des productions des régions voisines. On parle de "péninsule électrique". Les bilans annuels de RTE confirment cette tendance d’année en année.
Pour sécuriser durablement son alimentation électrique, l'Etat, la Région Bretagne, RTE, l'ADEME (Agence de l'environnement et maîtrise de l'énergie), et l'ANAH (Agence nationale de l'habitat) ont signé, le 14 décembre 2010 "le Pacte Electrique Breton".
Il repose sur 3 grands axes :
- maîtrise de la demande en électricité,
- développement des énergies renouvelables,
- sécurisation de l'approvisionnement électrique
Un projet aux impacts environnementaux maîtrisés
Le site sera étendu sur 13 hectares dont seulement 3,5 seront occupés par la centrale, le reste permettant d'intégrer l'installation avec le paysage. Ce site, implanté au sein d'une zone d'activité déjà aménagée et éloignée des zones urbanisées, est celui qui induit les impacts les plus faibles. Il a reçu la meilleure notation des services de l'Etat.
De toutes les technologies de centrales thermiques, celle des cycles combinés au gaz naturel est de loin la moins émettrice de CO2 par unité d'énergie produite.
Les étapes du projet à Landivisiau
Après l’obtention, en janvier 2013, de l’arrêté ministériel IPE (installation de production électrique), la commission d'enquête a rendu un avis favorable au projet, en décembre 2014 après un mois et demi d'enquête publique. En mai 2015, la CEB a obtenu l’arrêté préfectoral ICPE (installation classée protection de l’environnement) avant que la Commission européenne ne valide à son tour le projet en mai 2017.
Depuis début 2019, le chantier a commencé sur le site de la future centrale, avec les études de sol et le terrassement. Il se poursuivra jusqu’à la date de mise en service de la centrale prévue pour l’hiver 2021.
Plus d'informations sur www.landivisiau-lacentrale.com
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TotalEnergies - 29-02-24
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