Société - 09-09-15

La COP21 : tout comprendre en 5 questions

La COP21 fait l’actualité et pourtant les Français n’en ont pas entendu parler, voir ne s’y intéressent pas. 60% des Français prédisent même un échec de la COP21*. Pourtant ce sommet revêt un enjeu de taille : maintenir le réchauffement mondial sous la barre des 2°C. Alors, qu’est-ce que ce sommet ? Pourquoi faut-il s’y intéresser, TotalEnergies vous éclaire en 5 questions. 

 

Qu’est-ce que la COP21 ?

La COP21 désigne la 21e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques qui aura lieu du 30 novembre au 11 décembre à Paris. 195 Etats participent aux négociations. Elle doit aboutir à un accord international sur le climat, applicable à tous les pays et dont le but est de maintenir le réchauffement climatique au-dessous de 2°C, pour garantir des conditions de vie soutenables sur la planète. 

 

Pourquoi ce sommet est si important ?

A l’issue de ce sommet, un accord universel devra être conclu en vue de contenir le dérèglement climatique. Ce texte posera les bases d’une transition vers des sociétés moins polluantes. Rappelons qu’en 2012, la température moyenne planétaire a progressé de 0,89°C par rapport à la moyenne du 20ème siècle. Cette hausse, qui paraît pourtant faible a déjà fait de gros dégâts : Entre 1870 et 2000, le niveau de la mer s’est élevé de 18 cm dans le monde, dont 6 cm les 20 dernières années et l’océan Arctique pourrait être libre de glace avant 2050 ! Les concentrations de CO2 liées à l’homme ont augmenté de 40% depuis 1750 et de 20% depuis 1958.

 

Sans actions, la température pourrait augmenter jusqu’à 5,3°C au cours du 21ème siècle si nous ne maîtrisons pas nos émissions de gaz à effet de serre. 

 

Quels outils sont mis en place pour répondre à ces enjeux ?

Le futur accord international devra traiter d’une part, les efforts pour baisser les émissions de gaz à effet de serre, et d’autre part l’adaptation des sociétés aux dérèglements climatiques actuels et à venir. Avant le sommet, chaque pays doit remettre sa contribution nationale (acronyme « INDC » ) pour l’après 2020, présentant les efforts qu’il s’engage à réaliser.

 

Un autre objectif de la COP21 est la mobilisation de 100 milliards de dollars par an à partir de 2020 pour aider les pays en développement à passer à une économie plus verte. 

 

Comment s’organisent les négociations ?

L’un des principaux défis de la COP21 est de réussir à trouver un accord, entre les presque 200 parties. Des groupes de négociations, réunissant des Etats ayant des intérêts communs, se sont créés, divisant le monde en «blocs». Par exemple l’Alliance des petits Etats insulaire cherche à limiter la montée des eaux. Les pays pétroliers mettent en avant les enjeux relatifs aux énergies fossiles. La Chine, plus gros pollueur du monde, s’est dite prête à aller vers un accord prenant en compte la croissance de sa population. Les votes suivent le principe 1 Etat=1 voix. Chaque pays, notamment les petits Etats, ont tout intérêt à joindre des groupes pour avoir plus de poids dans les négociations finales. 

 

La COP21 : quels objectifs ?

L’ONU a publié une analyse des 146 contributions reçues au 1er octobre et a confirmé qu’elles étaient insuffisantes pour limiter le réchauffement planétaire à 2°C. Si les efforts permettent d’éviter le pire scénario (un réchauffement de 5°C), les estimations tournent plutôt autour de 3°C. Au 30 octobre, le nombre des contributions est passé à 155 sans que cela ne change la donne.

 

Il est donc indispensable que les Etats revoient leur contribution avant l’entrée en vigueur de l’accord mondial. Parmi les mauvais élèves on compte les pays pétroliers qui n’ont pas rendu leur contribution, les pays développés comme l’Australie, le Canada, la Turquie et la Russie qui ont annoncé des engagements très faibles voir des stagnations. Il y a aussi les pays asiatiques comme la Corée du Sud et le Japon qui rechignent à changer de modèle de développement ou pire qui s’orientent vers le charbon au lieu du renouvelable.

 

L’Europe et les Etats-Unis ne font guère mieux avec des contributions jugées moyennes par les observateurs compte tenu de leur potentiel. Les bons élèves ne sont pas nombreux : l’Ethiopie, le Maroc, le Costa Rica ou encore les îles Marshall et le Bhoutan.

 

D’autre part, les Etats sont libres de choisir la date de référence et la date butoir de leurs engagements. Ainsi, alors que les Etats-Unis ont promis de les réduire de 27% en 2025 par rapport à 2005, la Norvège promet une baisse de 40% en 2030 par rapport à 1990.

 

Les Nations Unies restent optimistes et estiment que «la porte reste ouverte pour atteindre l'objectif fixé à une hausse maximale de 2 °C de la température à la fin du siècle».

 

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